Ce que disent les médias concernant le Marché Immobilier:

Le Journal de Montréal publie: Les prix et les transactions continuent de chuter de plus belle.  La tendance à la baisse se poursuit dans le secteur immobilier du Québec, toujours marqué par d’importantes chutes d’activités et de prix sur le marché de la revente.

Le journal les affaires publie: Alors que les ventes de propriétés résidentielles ont atteint un nouveau creux en mars dernier, le moral des Québécois.es, lui, semble remonter à l’égard du marché immobilier si l’on se fie à un sondage de la Banque Royale (RBC) diffusé aujourd’hui.

ICI Québec publie que le marché immobilier de Québec demeure un des plus abordables de la province.  Toutes les régions métropolitaines ont enregistré un recul de leurs ventes au premier trimestre de 2023, selon un rapport de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ). Par contre, la grande région de Québec se démarque, car il y a tout de même plus de ventes que n’importe où ailleurs dans la province, essentiellement parce que les prix y demeurent relativement abordables.

En bref, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ):

  • L’année 2023 a commencé comme la fin de l’année 2022 s’est terminée, soit avec le plus faible niveau de ventes enregistré au cours des 10 dernières années.
  • L’incapacité de plusieurs premiers acheteurs à se qualifier pour obtenir un prêt n’explique pas tout : l’attentisme des acheteurs et des vendeurs expérimentés a aussi joué pour beaucoup sur l’affaiblissement des niveaux de transactions et le rebond des délais de vente.
  • Les marchés les plus abordables ont fait preuve de résilience, le niveau d’activité contraste notamment avec celle de la région de Montréal, qui est en baisse plus marquée.
  • Malgré la faible activité, les conditions de marché ont continué de favoriser les vendeurs, permettant un relatif maintien des prix par rapport à l’année passée.

 

L’APCIQ donne les précisions suivantes:

Dans la belle province, l’activité sur le marché immobilier poursuit son ralentissement au premier trimestre de 2023 avec un recul de -28 % par rapport au même trimestre en 2022 et plus spécifiquement -31% pour la Région Métropolitaine de Recensement (RMR) de Montréal . Les marchés du sud de la province, qui avaient été les plus exposés à la surchauffe, à la surenchère et à la surévaluation jusqu’au début 2022 ont connu de très faibles niveaux de ventes. Ceci s’est notamment traduit par l’accumulation de propriétés qui n’ont pas trouvé preneur. Toutefois, les vendeurs demeurent généralement avantagés dans la majorité des autres régions métropolitaines et agglomérations du Québec, et ce, malgré des conditions de marché favorables aux acheteurs pour la première fois depuis 2015 dans quelques secteurs selon Charles Brant, directeur du Service de l’analyse de marché de l’APCIQ.
Somme toute, la plupart des ventes se sont conclues au prix affiché et une résurgence des cas de surenchères dans plusieurs marchés a même été observée, limitant ainsi les baisses de prix.

Au Québec, le nombre d’inscriptions en vigueur a connu une augmentation de 47 % par rapport à la même période en 2022 et marquait le quatrième trimestre de hausse consécutif pour les inscriptions en vigueur. Pour la RMR de Montréal, les inscriptions ont connu une variation de 61 %.

À l’échelle du Québec, le prix médian des unifamiliales a subit un recul de -4 % par rapport au premier trimestre de 2022. Ce prix représentait néanmoins une hausse de 3 % par rapport au quatrième trimestre de 2022.
La tendance est similaire dans les copropriétés, mais avec une diminution de 1 000 $ par rapport au quatrième trimestre de 2022, le prix médian pour les copropriétés est stable.
Les petites propriétés à revenus ont quant à elles connu une diminution plus marquée de leur prix médian soit -13% par rapport au premier trimestre de 2022. Le prix médian demeure néanmoins stable par rapport au trimestre précédent. Signe des tensions qui se relâchent dans le marché de l’unifamiliale au Québec, le délai de vente moyen était de 61 jours au premier trimestre 2023, soit 15 jours de plus qu’à la même période en 2022.

Mais ce n’est pas tout, l’annonce récente par la Banque du Canada de maintenir sont taux directeur inchangé à 4,5% a donné un second souffle et mis le vent dans les voiles des acheteurs et des investisseurs.  Malgré le ralentissement toujours observé en mars on remarque un engouement et une reprise des activités immobilières dans certains secteurs qui laisse entendre que cette tendance va se poursuivre.

 

Source APCIQ